Les épanchements pleuraux liquidiens sont fréquents en pneumologie. L’objectif de ce travail est de déterminer les étiologies des pleurésies exsudatives et leur fréquences respectives.
Étude rétrospective concernant 113 patients sur une période de 29 mois, allant de janvier 2015 à juillet 2016 à l’hôpital de Bab-El-Oued.
L’étude a concerné 47 femmes et 66 hommes, sex-ratio (H/F) 1,4, l’âge moyen des patients était de 48 ans (19–78 ans). Parmi les 113 cas de pleurésies exsudatives : 60 cas (53,09 %) étaient d’origine tuberculeuse diagnostiqués à la biopsie pleurale dans 55 cas (91,67 %), bacilloscopies des crachats sur lésions parenchymateuses associées dans 2 cas (3,35 %), par éléments de présomption basés sur la clinique, notion de contage et IDR à la tuberculine dans 3 cas (5 %). Vingt-six cas de pleurésies métastatiques (23 %) étaient diagnostiqués par biopsie pleurale et la néoplasie primitive était dominée par les cancers bronchiques. Les pleurésies bactériennes, auto-immune et sur embolie pulmonaire avaient représenté respectivement 15,92 %, 2,65 %, 0,88 %. Cinq patients étaient décédés en cours d’exploration (4,42 %).
Les étiologies les plus fréquentes des pleurésies exsudatives rencontrées dans cette étude sont la tuberculose et les cancers ce qui témoigne de la transition épidémiologique que connaît l’Algérie depuis quelques décennies.
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Publié par Elsevier Masson SAS.